L’activité physique tonifie les muscles, renforce les os, augmente l’endurance grâce aux sollicitations du cœur et des poumons et améliore l’agilité pour une meilleure autonomie. Elle a aussi des effets bénéfiques sur le sommeil, sur les douleurs et le maintien d’un poids de forme.
« On entend par activité physique adaptée , la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercices programmés, des
mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires. Selon la pathologie ou l’état de santé ciblé, peuvent être associés d’autres exercices, d’équilibre, de coordination, d’assouplissement ou respiratoires. Chaque séance est précédée par une phase d’échauffement et se termine par une phase de récupération. Les programmes d’APA ont démontré leur efficacité thérapeutique dans de nombreuses maladies chroniques, sur des facteurs de risque et pour le maintien de l’autonomie des personnes, seuls ou en association à des traitements médicamenteux ou non médicamenteux.
La dispensation d’une activité physique adaptée a pour but de permettre à une personne d’adopter un mode de vie physiquement actif sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée dont elle est atteinte. Les techniques mobilisées relèvent d’activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences. »
HAS • Guide des connaissances sur l’activité physique et la sédentarité • juillet 2022 – article L. 1172-1